Fatou Thiam, présidente de la commission féminine du mouvement des femmes du Front pour la Défense de la République et de la Démocratie condamne fermement les arrestations arbitraires tous azimuts, orchestrés par un régime désemparé, qui fait de la vengeance son seul programme politique.

L’arrivée au pouvoir de cette bande d’opportunistes a secoué tous nos acquis politiques, économiques et diplomatiques. Aujourd’hui, le Sénégal, qui s’était placé de façon spectaculaire sur les rails de l’émergence, est en train de sombrer. Au lieu de travailler pour trouver des solutions, ils ont fait de la calomnie, du mensonge, de la désinformation et de la manipulation leurs principales armes pour masquer leur incapacité à redresser la barre.

À cet effet, ils versent dans la forfaiture en procédant à des accusations fantaisistes qui ne résistent à aucune logique, arrêtant ainsi d’honnêtes citoyens uniquement pour en faire leurs boucs émissaires. Le mouvement des femmes du FDR s’indigne contre cette démarche maladroite et ne ménagera aucun effort pour y faire face, conformément aux lois et règlements en vigueur dans ce pays.

La seule certitude aujourd’hui est que le peuple sénégalais souffre, raison pour laquelle le slogan « Moss Dem » se fraie facilement un chemin sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, elles ont toutes remarqué ces derniers jours que les arroseurs arrosés, conscients d’être les acteurs principaux de la tentative répétée de saper les fondamentaux de notre République et rattrapés par des promesses utopiques de campagne, cherchent à se protéger de façon laconique en voulant faire passer une loi interprétative de la loi d’amnistie. S’ils n’ont rien à se reprocher, ils n’ont qu’à abroger purement et simplement cette loi pour permettre à la justice de situer les responsabilités.

Elles n’accepteront jamais ce scénario de la justice des vainqueurs qui se dessine et elles feront face. Le mouvement des femmes du FDR dénonce également les nombreuses interdictions de sortie du territoire national, sans base légale, qui se sont multipliées à une vitesse vertigineuse ces derniers temps. En réalité, par la seule volonté d’un homme sournois qui veut transformer notre démocratie en une dictature, la liberté d’aller et de venir, qui est un droit constitutionnel, est fondamentalement bafouée.

Les caprices du prince sont érigés en loi, la justice est instrumentalisée à des fins de règlements de comptes politiques, ce qui risque d’installer le chaos dans ce pays.

Dans un autre registre, elles ont constaté que, depuis l’arrivée au pouvoir de ces incompétents, les licenciements abusifs se multiplient. De nombreux pères et mères de famille sont mis au chômage injustement, mettant ainsi en péril l’avenir de leurs familles et de leurs enfants.

Le mouvement des femmes du FDR exige la réparation immédiate et sans condition de cette injustice et signale par ailleurs que la coloration politique ne peut pas demeurer une règle pour accéder aux emplois civils.

En somme, le mouvement des femmes du FDR invite le peuple sénégalais à rester debout pour protéger la République contre cette dictature qui se profile à l’horizon. Elles militent foncièrement pour un État de droit, une justice indépendante garante des fondamentaux de la République et une reddition des comptes qui répond aux normes et principes de bonne gouvernance.

Fatoumata BA