Réunis ce jour en Conseil national, les militaires au pouvoir en Guinée-Bissau ont opposé une fin de non-recevoir aux exigences de la CEDEAO, qui réclame un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Une position de défi assumée par les putschistes, malgré les pressions diplomatiques croissantes.
En réaction, l’organisation sous-régionale a décidé de suspendre la Guinée-Bissau de ses instances et prévient qu’elle pourrait imposer des sanctions supplémentaires si la junte maintient son refus d’obtempérer.
Plus radical encore, les autorités militaires ont, au cours de ce Conseil national, affiché leur intention de quitter la CEDEAO et d’adhérer à l’Alliance des États du Sahel (AES), marquant ainsi une possible rupture géopolitique majeure dans la sous-région ouest-africaine.

