Dans un petit village du département de Kaffrine, au Sénégal, la communauté est en émoi suite au suicide d’une jeune fille âgée de 16 ans, Kh. Ndao. Ce drame, survenu la veille de sa nuit de noces, a été révélé par le journal L’Observateur, notre source étant le site Kawtef.
Selon les éléments rapportés, Kh. Ndao a choisi de mettre fin à ses jours en ingurgitant un mélange de lait en poudre et d’un comprimé toxique, normalement utilisé pour la préservation des graines d’arachide. Le tragique événement a eu lieu le lundi 30 décembre 2024, après que la jeune fille a partagé un repas familial. Elle s’est alors rendue chez un commerçant voisin pour se procurer ces substances.
Sur place, la perte d’une odeur inhabituelle a alerté un voisin, qui a immédiatement prévenu les proches de la défunte. Malgré leurs tentatives pour l’arrêter, Kh. Ndao avait déjà consommé une partie du mélange, ce qui a provoqué de violentes douleurs abdominales. Transportée en urgence au poste de santé de Diockoul Mbelbouck, elle a succombé peu après, comme le confirme l’infirmier chef de poste à L’Observateur.
Le corps de la victime a ensuite été transféré à la morgue de l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao. Les autorités locales, en l’occurrence la brigade de gendarmerie de Kaffrine, se sont rendues sur les lieux pour démarrer les investigations. Les parents de la jeune fille démentent toute implication dans un mariage forcé, assurant que ce dernier n’a jamais été décidé sans le consentement de Kh. Ndao. Cependant, plusieurs habitants du village de Diockoul Mbelbouck affirment le contraire, soutenant que la défunte avait bel et bien exprimé son refus d’une telle union.
Par ailleurs, la famille avance l’hypothèse de troubles mentaux pour expliquer le geste désespéré de leur fille, bien que cette affirmation ne soit appuyée d’aucun document médical à ce jour. Les enquêteurs, qui poursuivent leurs recherches, ne s’avouent pas convaincus par cette explication. Pour le moment, aucune arrestation n’a été opérée et les conclusions de l’autopsie sont toujours en attente, apportant leur lot d’interrogations dans cette affaire qui anime les discussions au cœur du Ndoucoumane, comme rapporté par L’Observateur et lu sur Kawtef.
