Le natif de Dakar séduit son monde lors de la Coupe du monde U20. Avec les « Koto Boys », il brille lors de ce Mondial. Son match contre l’Ukraine reste dans les annales. Le portier stoppe trois tirs au but. Il devient le héros. Pour leur première participation, les Lionceaux terminent dans le dernier carré. Les prestations de leur dernier rempart y sont pour beaucoup. Il marque les esprits.
La belle aventure prend fin face au Brésil. Une marche trop haute. Mais Ibou Sy marque des points au sortir de la compétition. A travers ses belles sorties, les Sénégalais en font un pari pour l’avenir. Un dernier rempart qui pourrait faire oublier Tony Sylva. Sa succession a longtemps paru une mission impossible. Il faut le concéder. Mais les espoirs placés en lui s’écroulent comme un château de cartes. La faute à un parcours chaotique en club.
Ibou Sy déborde d’ambitions à Lorient. Il déploie ses tentacules avec la réserve. Il devient même troisième gardien de l’équipe première. Malheureusement il ne parvient pas à faire son trou chez les Merlus. L’aventure s’arrête. Prématurément (2016). A Marseille, on lui reproche de ne pas être patient. Après cette aventure lorientaise, il ne retrouve plus le monde professionnel. Malgré son énorme potentiel. Il signe successivement à Vannes (National 2), RC Lens (réserve), St Beaucairois, FC 08 Villingen (amateur, Allemagne).
Avec des périodes où il reste sans club. Cette saison, il évolue au Poiré-sur-Vie (National 3).Moralité: « Être professionnel, ce n’est pas que du talent, c’est aussi beaucoup de travail. On me l’a souvent dit à l’OM. Quand je suis parti, j’ai compris beaucoup de choses et j’en reviens grandi. » Ibou Sy dans des propos rapportés par la Provence. Soyez patients. Même si votre heure tarde à venir. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »
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