À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’édition de cette année a mis en avant un sujet crucial et trop souvent tabou : les violences sexuelles et sexistes. Plutôt qu’une simple célébration, cette journée a été un moment de sensibilisation, de prise de parole et d’échange autour de cette problématique majeure.
Lors de cette rencontre, plusieurs intervenants ont pris la parole pour dénoncer les violences sexuelles et rappeler l’urgence d’une mobilisation collective. Le représentant du ministre de la femme et de la famille, les badienous gokh, les associations des juristes du Sénégal les imams entre autres ont souligné que « le viol ne concerne pas seulement les victimes, c’est une question de société qui exige une réponse forte et immédiate ». Témoignages bouleversants, analyses juridiques et discussions ont rythmé les échanges.
Un accent particulier a été mis sur l’importance des badienous gokh pour que toutes les femmes haussent le ton pour une riposte féministe. Il a été rappelé que la lutte contre le viol passe par une déconstruction des idées reçues et une responsabilisation collective. Les participants ont également abordé les défis liés à la violence sexuelle et sexistes, aux pressions sociales et aux stigmates qui pèsent sur les victimes.
En clôture, un appel a été lancé aux autorités, aux associations, à l’ensemble de la société mais également à l’honorable député Anta Babacar Ngom qui était de la partie et rassure quelle va porter la vois des femmes à l’assemblée nationale mais aussi sur le plan international pour que le code de la famille soit revue de même que l’autorité parentale. Cette journée a permis de renforcer la protection des victimes, durcir les sanctions contre les agresseurs et promouvoir une culture du respect et du consentement. Cette journée a ainsi été une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles, mettant en avant la nécessité d’un engagement concret et durable.
Fatoumata BA