Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES)/Ucad a fait face à la presse ce lundi pour réclamer la réouverture de l’enseignement en présentiel à l’Université cheikh Anta Diop de Dakar. À cet effet, le secrétaire général de SAES/UCAD, David Célestin Faye a déclaré que « les nouveaux bacheliers risquent de payer les pots cassés de cette décision de fermeture de l’UCAD ».
Selon le Syndicaliste, « les nouveaux bacheliers risquent de payer les pots cassés de cette décision de fermeture de l’UCAD. Car on n’a rien appris au courant de l’année 2022-2023. On a pratiquement rien fait et les conséquences risquent d’être trop lourdes pour les nouveaux bacheliers. Ils risquent de se confronter à un retard, car les étudiants n’ont pas encore terminé l’année 2022-2023 et les enseignements à distance n’ont rien réglé ici. En plus de cela, il y a des enseignants à qui on n’a pas encore payé leur salaire. Et c’est comme si ces doléances que nous posons sur la table ne préoccupent pas le ministère de l’Enseignement supérieur », martèle David Célestin Faye.
Poursuivant ses propos, le syndicaliste, soutien : « Il continue de faire la sourde oreille. Il ne nous considère pas. Il n’est préoccupé que par la politique. Mais nous allons mener le mouvement si toutefois les autorités décident de continuer la fermeture de l’université sans raison ». Pour le SAES, « les motifs avancés par les autorités ne sont pas valables ».
Pour amener ces derniers à satisfaire leur demande, les professeurs ont maintenu leur mot d’ordre de 48 heures de grève à compter de ce lundi. Ils invitent, par la même occasion, les autres universités du Sénégal à se joindre à eux pour gagner ce combat.
pressafrik