Depuis les nominations effectuées par le président Diomaye Faye lors des deux derniers Conseils des ministres, un certain nombre de directeurs généraux (DG) et présidents de Conseil d’administration (PCA) nommés pour diriger diverses directions et institutions publiques n’ont toujours pas pris officiellement leurs fonctions, entraînant des ralentissements dans plusieurs entités étatiques.
Plus d’une trentaine de postes de haut niveau ont été attribués récemment. Alors que dans certaines directions, la transition s’est opérée sans heurts permettant une continuité des opérations, d’autres connaissent des difficultés significatives. Selon le journal Les Échos, le processus de transition dans quelques directions nationales est particulièrement affecté par ces retards, bien que les entités spécifiques n’aient pas été identifiées.
Le journal rapporte que « certains ‘DG’ virés n’ont jusqu’à présent pas vu ou reçu de documents les informant [des modalités] de la passation de service avec leurs remplaçants. » En conséquence, ces directeurs en attente de remplacement, bien que prêts à transmettre leurs dossiers, se retrouvent dans l’incapacité de signer des actes administratifs, ce qui paralyse l’administration des directions concernées.
Les PCA sont également affectés par cette situation. Ils sont nombreux à ne pas avoir de clarté sur les délais de passation ni sur le moment où ils pourront assumer pleinement leurs fonctions pour garantir la continuité du travail administratif et opérationnel.