Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a été condamné ce jeudi 1er juin à 2 ans de prison ferme pour le délit de « corruption de la jeunesse » dans l’affaire « Sweet beauté », qui l’oppose à l’ex-masseuse Adji Sarr.Étant jugé par contumace, le maire de Ziguinchor ne peut pas faire appel en vertu de la loi pénale.
Cependant, une précision est nécessaire. En effet, la suite des événements dépendra de la décision finale du juge. Par exemple, si le juge Issa Ndiaye mentionne explicitement dans son arrêt que Ousmane Sonko « est condamné par contumace », cela signifie que ce dernier, considéré comme accusé, n’aura aucun autre recours possible. Cependant, s’il ne précise pas ce point, l’opposant pourrait être considéré comme prévenu, d’autant plus qu’il est condamné pour le délit de « corruption de la jeunesse » prévu et puni par l’article 324 du Code pénal sénégalais.
Quoi qu’il en soit, avec cette peine de prison ferme, Ousmane Sonko « pourrait être arrêté à tout moment et envoyé en prison », a averti son avocat, Me Bamba Cissé. Il convient de noter que même si un accusé est condamné par contumace, la loi prévoit des cas où la décision de la Chambre criminelle est automatiquement annulée et le procès est annulé.
AVEC SENENEWS